- Logement
Logement collectif
Réalisation de 142 logements (90 AL – 22 PSLA/PLS – 30 PLUS) et d’une cellule d’activité à Cesson-Sévigné (35)
Le projet se situe dans un quartier en pleine requalification et répond à la demande croissante de logements offrant un nouveau visage à la rue de Rennes, axe principal de la Ville de Cesson Sévigné.
L’opération est constituée deux bâtiments. Le premier à usage mixte (bâtiment 1) abrite du logement et une cellule d’activité. Le second (bâtiment 2), sur sous-sol, n’abrite que du logement. Le premier immeuble s’implante sur la pointe nord de la parcelle, créant un front bâti sur la rue de Rennes, à l’image des opérations plus à l’ouest. Le second immeuble, construit sur un sous-sol semi-enterré forme un large U ouvert au Sud sur la dalle paysagée au-dessus du parc de stationnement.Cet ensemble est à l’échelle des opérations de logements voisines.
Les deux bâtiments qui composent cet ensemble immobilier sont en R+3 avec attiques. Bien que séparés par une voie privée, ces deux immeubles utilisent le même vocabulaire architectural. Le gabarit, le rythme des ouvertures, le choix des matériaux et le choix des couleurs sont communs.
Le premier immeuble (R+ 3 + attique) est implanté sur un axe nord sud et à 5m de la rue de Rennes. Au rez-de-chaussée, bénéficiant de l’effet vitrine de la rue de Rennes, s’installe une cellule d’activité. Trois logements, ainsi que les locaux communs, complètent l’aménagement du RDC, l’accès à l’immeuble se glissant à l’angle sud est et s’effectuant depuis la rue nouvelle au sud. Ce RDC est volontairement traité par une peinture de ton gris foncé. Cela créé un effet de socle, accentué par le pignon Sud qui surplombe l’espace public, élançant la construction. Ce premier bâtiment est animé par une série de balcons filants. L’attique reprend les teintes gris foncé du soubassement et est couvert d’une toiture en zinc naturel.
Le deuxième immeuble (R+3 + attique sur 2 niveaux de sous-sol) s’implante sur l’espace laissé par les voies nouvellement créées et la rue du Petit Marais. La déclivité étant la plus forte au sud, sur la rue du Petit Marais, elle permet un accès à niveau au parc de stationnement. Ce niveau de sous-sol traité comme un socle, génère une dalle paysagée côté Sud. Cet immeuble en « U » est distribué par 3 cages d’escaliers et d’ascenseurs (côté Est, Nord et Ouest). Les trois corps du bâtiment s’ouvrent largement sur cette dalle paysagée. Les façades sont animées par une série de balcons et loggias implantés aléatoirement sur l’ensemble de la construction. L’intérieur des loggias, signalé par plusieurs couleurs chaudes, accentue ce jeu. Deux « têtes » d’immeuble au sud prolonge le bâti en surplomb par rapport au socle du sous sol. Une série de loggias colorées vient marquer ces deux proues.
Un socle en béton gris foncé souligne les deux bâtiments, les niveaux supérieurs sont traités avec une teinte claire et tramés horizontalement par des joints creux et quelques bandeaux dans le même prolongement. Au strict tramage horizontal, une disposition aléatoire des ouvertures vient perturber l’image des façades. Des balcons filants et des loggias en béton peint de ton gris foncé complètent l’animation des élévations. Cet ensemble est complété par quelques taches de couleurs vives. Au-delà de l’aspect esthétique, cela permet une certaine identification des logements. Dans le même esprit que les loggias, un portique marque l’entrée des halls.
La dalle paysagée constitue un élément fort du projet. Accessible depuis la rue du Petit Marais au Sud par un escalier pour l’entretien, elle offre un paysage de qualité à l’ensemble des logements ouvrants sur celle-ci.
La cellule d’activité jouit d’un accès direct et indépendant depuis la rue de Rennes. Les entrées des logements sont facilement identifiables et réparties le long des voies privées.
Le projet est labellisé BBC.